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Enfin on y est ! Les choses sérieuses ont commencé depuis hier lundi à Lomé avec le  lancement des activités parallèles dites « Side-Events »  qui vont déboucher sur la journée apothéose du sommet le 15 octobre avec la présence des Chefs d’Etats Africains et d’autres personnalités de renommée Internationale.

Le Togo en général et particulièrement sa capitale, Lomé,  pour l’occasion,  s’est parée de ses plus belles couleurs afin d’accueillir cet événement.image2

Un petit tour en ville pour se rendre compte que l’ambiance habituelle de la ville n’est plus la même. La ville brille de mille couleurs et on sent une dynamique exceptionnelle dans les rues. Tout bouge dans la ville de Lomé. « Tout est joli et tout est beau à Lomé », dixit le célèbre chanteur togolo-ivoirien Daouda KONE. Si seulement il pouvait arriver à Lomé en ces temps-ci, nul doute qu’il sera de nouveau inspiré par sa ville de rêve pour nous sortir de nouvelles sonorités plus douces et plus suaves !

Jeunes hommes et jeunes femmes, avec joie et fierté apportent les dernières touches d’éclat à leur capitale. Depuis près de quatre mois, au nom de la Patrie, aiguillés par le sens du patriotisme et du civisme, la majorité des togolais se sont mis à l’œuvre pour nettoyer notre ville.  Le patriotisme et le civisme qui faisaient défaut chez les togolais et que plusieurs observateurs internationaux ont eu à remarquer, revient doucement mais sûrement. Quoi de plus normal pour un citoyen d’entretenir sa ville ! Malheureusement à côté de ces hommes et femmes qui luttent pour aller de l’avant, il y a une minorité de togolais qui pense qu’il ne devrait pas en être ainsi. Au nom de leurs convictions politiques, ils estiment que tous les togolais devraient tourner dos à leur Patrie et par ricochet aux appels de leur dirigeants pendant ces moments. Ainsi depuis l’annonce de la tenue effective du sommet, cette catégorie de togolais n’a plus le sommeil. Ils cogitent et échafaudent des scénarios machiavéliques pour faire échec au sommet sur la sécurité maritime qui représente à leurs yeux, le couronnement de la réussite de Faure Gnassingbé, leur adversaire politique. Cette frange de togolais est  identifiable grâce à son  discours déraisonné où la Patrie n’a pas sa place. Ils sont reconnaissables de par cette particularité qu’ils ont de ramer toujours à contre-courant de l’élan national. Construisez, ils s’évertueront à démolir, nettoyer, ils s’activeront pour salir. Bref, ils se donnent toutes les peines du monde pour peindre leur pays en noir et s’emploient à saboter les actions citoyennes initiées depuis quelques années par le gouvernement.

 Ainsi, voir le sommet sur la sécurité maritime capoter serait leur plus grande victoire. Tout est alors mis en œuvre dans leurs laboratoires pour atteindre ce vil objectif. Colloque international sur l’alternance en Afrique, conférence sur la sécurité démocratique en Afrique, universités sociales du Togo sur la justice et l’équité sociales, que n’inventeront-ils pour empêcher au sommet sur la sécurité maritime, d’avoir l’écho que les vaillantes populations attendent ? Et dire que c’est dans la période du 10 au 15 OCTOBRE 2016 prévue de longue date pour le sommet, que les organisateurs de tout ce bataclan ont jugé mieux de se bousculer pour faire tenir leur machin de colloque, conférence et que sais-je encore ?

Il y a dans ce pays un comportement qui fait souvent piquer un rire fou. C’est que si le pouvoir togolais n’entreprend rien, l’opposition ne trouve rien à faire. Et c’est seulement quand le pouvoir déroule ses activités que l’opposition se réveille de son sommeil pour juste faire le contraire de ce que le pouvoir entreprend. Et là, ne demandez pas surtout aux acteurs de cette opposition si ce qu’elle fait obéit à une logique parce que pour elle, la maxime de son existence se réduit à juste faire le contraire de ce que le pouvoir entreprend.

Aujourd’hui, elle s’appuie sur un groupe de délinquants et de criminels regroupés abusivement sous le concept de Société Civile pour chercher de nouveaux créneaux. Cette soi-disant « société civile » qui n’a en réalité rien de civile ni de civique, s’illustre dans des actions de mercenariat, rappelant ainsi une sinistre époque où cette mission était aux mains d’individus à la réputation sulfureuse, payés pour semer du bordel dans les pays d’Afrique post coloniale, dans le seul but d’empêcher les pays africains de trouver la voie du développement.

Dire donc que la société civile togolaise, celle qui s’illustre actuellement à travers des activités concurrentes  cachées  sous l’expression d’« Universités Sociales », n’est que le prolongement du désordre politique dans lequel se plaisent les responsables de l’opposition, ne serait pas une fausse affirmation.

Sinon comment comprendre que pendant que la majorité des citoyens, hommes et femmes, au nom de l’amour pour la patrie, s’évertuent nuit et jour pour que ce sommet soit une réussite, d’autres passent tout leur temps à peindre en noir tout  dans le pays ? Cette posture dans laquelle se place  cette catégorie de togolais, manifestement des aigris sans raison, nous amène parfois à nous demander si la démocratie synonyme de liberté d’opinion, autorise la démolition des valeurs républicaines.

Est-ce que le fait d’avoir une opinion contraire à celle de la majorité, veut dire qu’il faille absolument tout rejeter, tout détruire, tout objecter, même ce qui va dans le sens du développement d’un pays ?

S’opposer à un pouvoir donne-t-il droit à demander aux populations de ne pas entretenir leur milieu de vie ?  Ces questions sont d’autant plus essentielles que la société civile qui veut rentrer en action se caractérise surtout par le rejet de toute initiative du régime en place, même celle qui va dans leur propre intérêt. On se rappelle [à juste titre d’ailleurs] que plusieurs réformes (positives) qui ont été apportées au code de la presse dans les années passées avaient été longuement combattues par ces mêmes personnes qui sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires de ces nouvelles lois.

Lorsqu’on modifiait la loi sur les manifestations, ces mêmes personnes sans prendre le soin de réfléchir sur les avantages des réformes, s’étaient précipitées pour décrier cette loi. Aujourd’hui, ils sont les premiers à jouir de la nouvelle loi sur les manifestations publiques. La preuve, ils organisent leur manifestation sans aucune formalité. Ils organisent des colloques et protestent  dans les rues, même durant la semaine de la conférence où toutes les caméras du monde sont braquées sur le pays. Ils organisent des marches et vont salir nos rues que des concitoyens épris de civisme, ont mises au propre. Ils le font librement comme dans tout pays démocratique. Ils vont jusqu’à inviter des personnalités étrangères dont les convictions politiques sont les plus susceptibles d’embarrasser le pouvoir en place. Mais au nom de la démocratie, de la liberté d’opinion et d’expression, rien de tout ça n’a suscité la moindre réaction hostile de la part du pouvoir en place. Dans une dictature comme ils aiment dire de leur pays, cela est-il possible ?  Devant ce que tout le monde considère comme une évidence, ces togolais aigris croient pouvoir émouvoir en tenant un discours contraire à cette réalité.

Aujourd’hui, Lomé est  remplie de caméras, et ces concitoyens vont vouloir saisir cette opportunité pour décrire un autre Togo à nos hôtes. Ils ont déjà commencé par le faire et cela rentre dans le cadre normal du fonctionnement d’un Etat, d’un pays. On ne peut pas imaginer un pays démocratique sans idées contraires ! Mais idées contraires comme nous le disions tantôt, ne veut pas dire « mensonges », les idées opposées ne se partagent pas dans l’acharnement à « ternir  l’image du pays ».

 Le Togo est une Nation, quels que soient les dirigeants que nous aurons, notre pays pour évoluer, a besoin des hommes et de femmes ayant l’amour pour la patrie.