Archives de avril, 2020


L’église catholique souffle le chaud et le froid :

A la suite de l’interpellation d’AGBEYOME Kodjo, trois congrégations religieuses ont cru nécessaire de sortir une déclaration annonçant des démarches envers le Président de la République afin de trouver une solution aux démêlés judiciaires  d’Agbeyome Kodjo.

De ce communiqué quelques observations se dégagent :

Premièrement, l’on se demande pourquoi c’est seulement trois organisations religieuses qui signent ce communiqué ?

L’affaire pour laquelle AGBEYOME a été interpellé à notre connaissance est une affaire qui concerne tous les togolais.  Et si les religieux estiment qu’ils pourraient apporter leur contribution à la résolution du problème, pourquoi c’est seulement trois organisations religieuses qui font la démarche ? Sachant qu’il y a dans notre pays d’autres organisations religieuses non moins importantes.Sinon pourquoi engager une action de médiation de haute portée politique en excluant leur confères imans, pasteurs des assemblées de Dieu, des pasteurs pentecôtistes, des baptistes voir les prêtres traditionnels et coutumiers. Le communiqué des trois organisations religieuses représentées par Mme ZINZOU-LAWSON (EMT) Daniel AKOTIA (EEPT) et Benoit ALowonou (CET) ne traduit-il pas une ségrégation au sein du monde religieux togolais ?

Deuxième constatation 

Au regard du contenu de leur communiqué, les trois congrégations envisagent entreprendre une action de médiation entre l’ANC  et le clergé catholique sur les fourvoiements  de Monseigneur Kpodzro. En quoi l’Eglise Méthodiste et celle évangélique sont plus  concernées par les menaces de poursuites judiciaires de l’ANC contre Monseigneur KPODZRO ? L’église catholique serait-elle devenue si impuissante et incapable d’assumer seule les égarements  de  KPODZRO ?   Pourquoi veut-elle faire porter sa croix aux autres organisations religieuses ?

Troisième constatation

Curieusement ces trois organisations signataires de ce communiqués sont   les mêmes qui se sont qui se sont liguées   contre la tenue des élections législatives passées. Rappelez-vous,   en décembre 2018, une délégation de ces trois communautés religieuses s’était rendue à Accra où ils ont rencontré le président ghanéen devant qui ils ont plaidé le report des élections législatives.

Aujourd’hui, le communiqué pondu le 22 avril passé  par ces églises  lève le voile sur toute une série d’activités auxquelles se livraient ces   organisations que malheureusement le togolais lambda n’apercevait pas car disposant de peu d’éléments d’information pour faire de bonnes analyses pour  en tirer les conclusions.  Maintenant les togolais sont servis et ceux qui la capacité et le niveau d’analyse nécessaire arriveront à la même conclusion que nous : Ces trois organisations forment depuis plus de deux ans, en intelligence avec certaines  officines politiques,  une ligue religieuse pour tout simplement s’incruster dans le débat politique pour la cause que vous savez.

Pour finir je vous invite à faire une analyse minutieuse des termes du Communiqué de la Conférence des Evêques du Togo rendu public le 21 avril 2020 et celle des trois organisations religieuses publiée le lendemain c’est-à-dire le 22 avril.

Il y a d’un côté une  communication va-t-en-guerre contre l’autorité constitutionnellement établie et les forces de l’ordre avec des injonctions et menaces  incroyables  et de l’autre côté une communication plus ou moins souple appelant à une    solution diplomatique aux différends qui oppose la justice togolaise à AGBEYOME KODJO.

Les évêques togolais sont-ils devenus pompiers pyromanes ?  Quel sort veulent-ils que la première autorité du pays réserve à leur démarche si dans leur communiqué, ils manquent de retenue et de diplomatie ? Après avoir menacé et injurié l’autorité, cette dernière aura-t-elle vraiment une oreille pour eux ? Il est temps de faire les choses autrement. Que chacun cultive son champ.


L’intrusion répétitive des Évêques de l’église catholique du Togo plusieurs fois décriée depuis un temps, vient de connaître son pic avec le communiqué ahurissant pondu par la conférence des Évêques du Togo suite à l’interpellation régulière d’Agbeyome Kodjo.

Ceux qui doutaient encore de la perversité de l’Eglise catholique togolaise sont désormais servis.
« L’Église chez elle et l’État chez lui » proclamait Victor Hugo en 1850 pour exprimer l’impérieuse nécessité de séparer les choses de la foi et celles des lois. A l’église il est plus question de foi et de croyance alors qu’au niveau de l’espace public, c’est-à-dire de l’Etat, on est plus guidé par la loi.

Ce que malheureusement, les responsables de l’Eglise catholique du Togo font semblant d’ignorer, inventant des prétextes à la limite acrobatiques pour s’incruster dans l’espace public au point même de ravir la vedette aux acteurs politiques dont l’apanage est le débat politique.
Chemin faisant, comme il fallait s’y attendre, le clergé catholique togolais a perdu le sens même de la foi, et dévoile désormais ses vraies couleurs c’est-à-dire, un conglomérat de mécréants politiquement orientés vers la réalisation d’un agenda lugubre : conspirer vaille que vaille contre l’Etat togolais et parvenir à mettre en place un ordre politique fantoche dirigé depuis l’extérieur.

Mission que la Conférence des Évêques du Togo s’évertue à exécuter depuis quelques temps avec des prises de position généralement à charge contre l’autorité publique de l’Etat.
Il y a deux ans déjà, ces mêmes évêques provoquaient l’indignation au sein de l’opinion par leur réaction hasardeuse sur les violences survenues à Sokodé en marge des manifestations politiques.
En ce temps, ils s’étaient contentés de condamner les représailles des forces de l’ordre tout en passant sous silence le comportement violent et dangereux des manifestants qui ont mutilé et brûlé des militaires en service pour la République.

En 2018, ce fut la même attitude qui a été affichée par ces hommes en soutane. En effet devant les errements de l’opposition d’alors, la conférence des Évêques du Togo avait surpris plus d’un en soutenant ouvertement une partie de l’opposition dans le boycott actif du scrutin législatif, prédisant des troubles et le chaos. Heureusement, Dieu étant toujours ce qu’il est, les forces de l’ordre ont réussi à maîtriser les fauteurs de troubles qui avaient pour mission d’embrasser le pays, avec la bénédiction de ces supposés « hommes de Dieu ».

Non satisfaits du fait que les forces de l’ordre soient parvenues à déjouer le plan apocalyptique programmé de concert avec les partisans du boycott actif, les Évêques dans leur communication à l’issue de ces élections, s’étaient une fois encore montrés désobligeants à l’encontre du gouvernement et de la force publique. Comme quoi, la force publique ne devait point arrêter et réprimer les citoyens qui ont choisi d’empêcher les autres citoyens d’aller accomplir leur devoir civique. Comme si dans une même République, certains citoyens étaient en droit d’avoir des droits, et d’autres non.

Ces prises de positions ouvertes et tordues de la hiérarchie catholique doublées par l’activisme de certains membres de cette institution a fini par convaincre les plus premiers responsables de ce pays que l’Eglise Catholique pilotait un agenda personnel loin des intérêts du peuple togolais tout entier.

Ceci s’est confirmé en fin 2019 lorsque, avec l’onction et le soutien actif des évêques, est née la Dynamique KPODZRO. Une organisation à visée politique à qui toutes les portes et caisses de l’Eglise Catholique étaient ouvertes.

En effet, mis à nu sur leurs intentions réelles et incapables d’assumer publiquement leur position, ces évêques ont fini par manœuvrer pour laisser la direction de la dynamique à Monseigneur KPODZRO. Une idée très malicieuse et qui était en fait un piège tendu au gouvernement. Le vieux prélat chargé de faire le sale boulot, était mourant et n’avait rien à craindre ; il pouvait donc se jeter sans retenue dans l’arène politique.
C’est ce qu’il a très bien fait d’ailleurs en choisissant d’attaquer frontalement et sans retenue, les adversaires politiques d’Agbeyome Kodjo, en tout temps et en tout lieu.

Attaques et dérapages à profusion, invectives contre les autorités publiques, les méfaits de cette dynamique sont connus de tous et on passerait une journée entière à les énumérer sans épuiser la liste. Quelle a été la réaction de la conférence des Évêques du Togo lorsque KPODZRO a transformé la paroisse Marie Mère du Rédempteur d’Adidogomé en préau pour juger les acteurs politiques notamment l’ANC ?

Où étaient Monseigneur Nicodème BARRIGAH et Denis Amuzu-Dzakpah, qu’avaient-ils trouvé à dire quand KPODZRO et Agbeyome se livraient en spectacle à l’Eglise Saint KISITO avec les symboles de l’Etat ?

Où étaient ces prélats lorsque Monseigneur KPODZRO, 90 ans d’âge insultait sans vergogne la vie familiale et privée du Chef de l’Etat ?
Monseigneur BARRIGAH et son club veulent-il nous faire croire qu’ils n’ont jamais été informés des dérives de KPODZRO et AGBEYOME depuis des mois ?
Ces dérives et égarements qui ont même poussé l’ANC à envisager une plainte contre Monseigneur KPODZRO auprès même de la conférence épiscopale du Togo. Ces Evêques ne voient-ils pas que cette plainte en elle seule, est le symbole et la manifestation de leur abandon, de leur démission, de leur irresponsabilité pour ainsi dire, quand eux, qui sont censés incarner ce si haut niveau de l’ordre moral, en viennent à tomber à un si bas niveau de la vulgarité, au point de faire l’objet de plainte de la part des gens qui étaient censés recevoir des leçons d’eux ?
A l’heure du bilan, on pourra bien se demander quel a été le travail et la réaction de Nicodème BARRIGAH et ses coreligionnaires devant les multiples dérapages de Kpodzro ?
Quel est le principe religieux au nom duquel, un homme de Dieu doit condamner les dérives d’un tiers et fermer les yeux sur celles venant de ses propres entrailles ?

 » … Vous de même, de l’extérieur, vous paraissez justes aux hommes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et d’injustice. » Matthieu 23. 28
On a souvent reproché à l’église catholique d’être remplie d’hypocrites.  L’actuel communiqué de BARIGHAH et sa clique le démontre à suffisance. En tant que représentants d’une institution religieuse quelle leçon, ces évêques, donnent-ils aux citoyens lorsqu’ils se permettent de passer sous silence les comportements irrévérencieux de leur pair envers l’autorité publique ?

En tant qu’institution morale, quelle leçon l’église catholique donne-t-elle à un individu qui refuse de répondre à une convocation délivrée par l’institution judiciaire? La réaction de ce club d’hypocrites n’est-elle pas une prime à la rébellion contre l’autorité de l’Etat ? Une exhortation à l’anarchie ? On veut bien comprendre pourquoi c’est seulement quand la justice décide d’agir contre une personne qui a transgressé la loi, que la conférence des évêques trouve à parler de respect des droits de l’Homme ?
Le droit ne s’accompagne-t-il pas des devoirs ? Le Togo est-il régi par des lois (démocratie) ou par la Bible (théocratie)? Imaginons même que c’était par la Bible, le respect de l’ordre et de l’autorité ne sont-ils pas inscrits dans les saintes-écritures ? Quelle serait la réaction des évêques du Togo si un prêtre venait à transgresser l’autorité du Pape et des lois bibliques ? Ils diront sans nul doute que ce prêtre est en train de jouir de ses droits de l’homme. Quelles leçons veulent enseigner les évêques du Togo en jouant aux hypocrites ?

Que Monseigneur BARRIGAH et les siens ne s’étonnent pas qu’un jour les actes de défiance de l’autorité qu’ils sont en train de cautionner, se retournent contre eux dans leurs paroisses, tout comme ce qu’on a eu à observer à Kpalimé en 2018 avec la fronde des trois prêtres finalement suspendus pour insoumission. Puisque tout doit être permis au nom des droits de l’homme, ces trois prêtres doivent être réhabilités dans leurs fonctions, puisque les actions qu’ils ont eu à mener, étaient pour eux une manière d’exprimer leur opinion et manifester leur liberté de pensée. Dès lors, que les Évêques du Togo ne soient pas surpris qu’au nom des droits de l’homme, des individus lambda habillés en tenue de prêtres, commencent par les envahir en pleine messe sur les autels des paroisses pour se présenter devant les fidèles et les contredire dans leurs prêches et homélies.

Qu’ils ne s’étonnent pas outre-mesure lorsqu’au sein même de l’église catholique, certains prêtres, à cause de la liberté d’opinion, refusent de se soumettre à leur autorité.

En tout cas aujourd’hui ce qu’il convient de retenir, c’est que les évêques togolais ne sont plus des recours valables dans un différend politique car eux-mêmes se sont compromis. Ils doivent désormais être traités pas comme des évêques, mais à part entière comme des hommes politiques en quête de pouvoir.

L’occasion est donnée une fois encore aux togolais de comprendre un peu plus, ce qui a poussé le ministère de l’Administration territoriale à retoquer l’observation électorale à l’Eglise Catholique. On comprend qu’à force de faire l’amalgame, les Évêques du Togo ne savent plus quand ils agissent en tant que CET (Conférence des Évêques du Togo), quand ils agissent en tant que CEJP (Conseil Épiscopal Justice et Paix) et quand ils agissent en tant pères de l’Eglise. L’activisme politique a fini par prendre le dessus sur la le sacerdoce et la foi. Mais notre grâce, c’est que le vrai Dieu est togolais.


Et si le Covid19 n’était que la conséquence sanitaire de notre modèle économique ?

Dans ces périodes de doutes et d’interrogation, rappelez-vous que le monde dans lequel nous vivons depuis plus d’un demi-siècle est un monde globalisé, une sorte de village commun où le maître mot est MONDIALISATION. Tout et rien circulent à une vitesse effroyable.   Et le Covid19 n’a pas eu du mal à voyager comme une marchandise chinoise qui se retrouvent au fin fonds de nos contrées.

Au nom de la MONDIALISATION, les frontières ont été brisées, des grands ensembles économiques ont vu le jour, de puissantes entités financières dominées essentiellement par quelques personnes sont apparues.

Parallèlement l’Etat ou les Etats ont vu leur influence et leur rôle réduits !  Au moment de faire face à la maladie, on constate malheureusement une hypocrisie de ces puissances financières, de ces entités supranationales qui ont contraint nos Etat à se retirer de la vie socio économique.

A ce moment précis où tout les Etats sont en détresse, on se demande  où sont ils ces  militants/partisans  de ce mondialisme et de ce libéralisme économique sans frein ?

Où sont ces grands ensembles économiques qui à coup de chantages et de menaces ont contraint le monde entier à devenir un espace commun où lorsque quelqu’un tousse en Chine ce sont  tous les autres pays monde entier qui le ressentent  même dans les hameaux les plus reculés de nos villages ?

Où sont ces grandes firmes, ces grandes compagnies aériennes, moteurs du capitalisme économique mondial ? Où sont donc ces grands transporteurs qui menaient une course effrénée pour transporter le plus  grand nombre  d’individus d’un continent à l’autre sans se poser des questions sur les conséquences environnementales d’une telle activité.

L’avion, un vecteur (invisible) de la propagation du Covid19 dans le monde.

En effet avant l’apparition de la maladie,  l’avion était déjà un mode de transport que beaucoup d’altermondialiste décriaient  et il se  trouve être aujourd’hui l’un des moyens qui  favorisé l’expansion de la maladie.

Elément indispensable  du monde moderne basé sur le capitalisme, l’avion est aujourd’hui devenu incontournable à l’humanité. Malheureusement c’est par lui que les hommes se déplacent et ainsi avec les maladies.

Aujourd’hui, des pauvres populations qui n’ont jamais aperçu un avion de prêt sont obligées de subir  le lourd fardeau du confinement.   De la RDC jusqu’aux townships de l’Afrique du Sud en passant par le Togo, le Sénégal, ce sont des millions d’individus malheureuses qui voient leur vie de misère s’empirer  à cause de ces voyageurs impénitents  qui eux même sont les produits de cette course économique et financière à laquelle tout le monde entier est soumis…

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Nous sommes à un tournant de notre histoire.

Ailleurs ils pensent déjà au dé-confinement : OUI au dé-confinement ! Les populations sont assez traumatisées.Mais RELANCE DE LA MACHINE ! NON et  NON sans nouvelle orientation. Et cela l’est davantage  dans nos pays à faibles revenus.Il n’est plus question de relancer la machine en suivant les injonctions et les diktats de ces grandes puissances financières qui ont poussé tout les Etats à se désengager de certains secteurs de la vie : Santé, Eau- énergie etc.

Il n’est plus question de faire comme avant en se pliant aux desiderata de ces puissances du Nord qui ont imposé à nos Etats, il y a une trentaine d’années des mesures d’ajustements structurels .

Ce que la France, l’Italie, l’Espagne, la Grèce et autres pays européens voire les USA découvrent aujourd’hui avec stupéfaction et horreur notamment les carences de leur système de santé, nous en Afrique nous  le vivons depuis les années 1980.

Ce que le monde Occidental  notamment l’Europe et les USA découvrent  aujourd’hui avec la guerre des masques et  la pénurie des produits pharmaceutiques pour soigner les malades, c’est ce que les pays à faibles revenus ont  vécu depuis qu’on a imposé à nos  Etats la privatisation et le désengagement dans certains secteurs clés pour tout pays.

Aujourd’hui, presque tout est importé dans nos Etats.  Même  la plus petite boite de sérum doit venir d’ailleurs.  Aujourd’hui l’Europe, le berceau du capitalisme financier tout comme les USA  découvrent  avec grand désarroi que malgré leur puissance financière, ils ne sont pas en mesure d’offrir le minimum de sécurité sanitaire à leur personnel soignant. Et que pour de simple masques il  faille recourir à la Chine et se livrer une guerre entre PAYS CIVILISE.  En tout cas, le monde observe  ces géants, ces PUISSANTS du monde. Les petits pays que nous sommes  suivons…

Le Covi19 a déjà  six mois d’existence et aucun de ces pays avec toute la puissance technologique et tous les moyens financiers n’est parvenu à proposer une solution rassurante d’abord à sa propre population encore moins au monde entier.

Tant que le Covid19 ne  menace aucun gisement de pétrole ou aucun minerai indispensable à la relance de la machine, le décompte macabre peut continuer.

Et aux petits pays de se préparer pour faire face à l’hécatombe.