Archives de février, 2024


Depuis le congrès du parti UNIR tenu le 26 Février 2024, une opinion intellectuellement paresseuse a cru trouver en la présence des jeunes et des élèves un argument de poids pour essayer d’édulcorer la popularité et le dynamisme manifestes des militants du parti UNIR au TOGO.

Les élections législatives et régionales sont annoncées pour Avril et il faut trouver des arguments ou des sujets pour au moins se faire une publicité et  attirer les médias sur soi.  Surtout pour les futurs candidats qui n’ont aucune alternative à proposer.
TOUJOURS A COTE DE LA PLAQUE

Oui les élèves ont pris part au congrès du parti UNIR à KARA le 26 février passé.

Il faut être naïf pour croire que ce pays va évoluer sans une relève appropriée. C’est quoi le débat ?

Hein ? Que des jeunes togolais des élèves de surcroît participe à une activité politique ?

Vraiment on passe à côté de la plaque dans ce pays à cause des réactions à fleur de peau. Des réactions sans détachement.

Y a -t-il un âge pour s’impliquer en politique dans son pays ?

Nous pensons que cette société civile qui a pris le temps de faire des communiqués aurait mieux fait  d’encourager tous les partis politiques à davantage impliquer les jeunes dans les activités politiques .

Cette société civile a échoué dans sa mission tout comme l’opposition politique.

Oui elle a échoué et je comprends une fois encore aujourd’hui pourquoi, l’opposition qui cherche à parvenir au pouvoir n’arrive pas depuis des lustres.

Comment peut-on prétendre dans 10 ans parvenir au pouvoir si on n’associe pas ceux qui  seront   les déterminants de notre victoire ?

Nous pensons que face aux défis en constante évolution de notre société, il est crucial d’encourager les élèves, les jeunes qui représentent la relève de demain, à s’intéresser à la vie publique et politique du pays.

En ce sens la participation des élèves au congrès du parti UNIR témoigne de leur enthousiasme et de leur intérêt pour les enjeux politiques. Un bon signe pour ce parti dans les années à venir d’ailleurs.

Trop souvent, la jeunesse est accusée de désintérêt envers la politique, ce qui se reflète dans le faible taux de participation électorale de ces jeunes.

Ainsi, lorsque tant de jeunes, en tant qu’élèves qui plus est, sont mobilisés pour participer à un événement politique tel qu’un congrès, cela devrait être salué comme un signe de vitalité démocratique.

Il y a aucun mal là-dedans.  Il faut déjà dès le bas âge inculqué à nos enfants l’importance cruciale de la politique, de la géopolitique dans la vie de chaque nation.

Il est donc déconcertant de voir des organisations de la société civile critiquer la participation des élèves à des activités politiques.

Ce qui remet en question le sens des programmes de formation civique financés par des bailleurs étrangers tels l’Union Européenne.

Pourquoi faire des projets pour des formations des jeunes et des enfants à la chose politique si derrière on vient sortir un communiqué pour dire qu’on a vu des élèves, des jeunes aller à un congrès ?

C’est parce que c’est UNIR que ça énerve ou quoi ?

Nous pensons qu’il est temps que l’État réévalue le rôle des organisations prétendument représentatives de la société civile au Togo.

De même, certains médias, en manque d’inspiration, alimentent des discours dénigrants sur l’engagement politique des jeunes. Comment peuvent-ils ensuite critiquer la participation des élèves à des activités politiques ?

L’éducation civique dans notre pays ne devrait pas seulement se limiter à la théorie. La participation des élèves à des événements politiques constitue une opportunité précieuse pour les initier à la citoyenneté active et à la démocratie dès leur plus jeune âge. Ces expériences pratiques vont bien au-delà des salles de classe, permettant aux élèves d’approfondir leur compréhension des enjeux politiques réels.

La mobilisation des jeunes et des élèves au congrès du parti UNIR annonce avec éloquence les tendances des futures élections. Il est prouvé que les partis qui attirent la jeunesse remportent souvent les élections. En fin de compte, la politique est une science, et encourager la participation des élèves à des événements politiques est un investissement dans l’avenir démocratique de notre nation.


Dans une énième déclaration, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) revient sur cette affaire de découpage électorale et continue ainsi à présenter à la face des togolais son vrai visage de parti politique incapable de faire des propositions concrètes et objectives allant dans le sens constructif.

D’abord retenons une chose et rappelons-le à nos amis de l’ANC.  On parle bien de découpage électoral c’est-à-dire une division d’un territoire pour avoir ce qu’on appelle circonscription électorale.  Tout part d’un espace géographique pour ensuite aller vers les populations qui habitent cet espace.

On ne saurait faire une répartition des sièges à une élection en se référant au seul critère démographique. La notion d’espace c’est-à-dire de géographie intervient également en plus d’autres considérations socio-ethnologique si on veut aller dans les détails.

Et le gouvernement togolais dans un souci d’équité et de justice à pris en compte au moins deux importants critères objectifs que sont la démographie et la géographie.

C’est sur cette base qu’on obtient cette carte de répartition des sièges.426728597_936989494449536_8131276939816797863_n

Ce travail, pour votre information, est le fruit d’un travail consensuel au niveau du CPC (cadre permanent de concertation) Un cadre mis en place il y a plusieurs années et que l’ANC a pris le plaisir à boycotter sans aucune raison valable.

En décembre dernier, lorsque le Gouvernement a décidé de refaire le découpage électoral suite à une lettre que l’ANC a adressé au Président de la République, l’ANC a été invité au ministère de l’Administration territoriale. Et c’est Monsieur MANTI KWAMI qui a représenté la formation des «ORANGE». 

Mais tenez-vous bien lorsque le ministre, en présence des autres formations politiques de l’opposition membre du CPC, a demandé à l’envoyer de l’ANC de soumettre aux participant sles propositions de l’ANC pour parfaire le découpage, le gars a été incapable de le faire.  MANTI KWAMI était arrivé au bureau du ministre pour parler de découpage électoral sans avoir un document qui énumère les propositions de son parti avec les arguments nécessaires.

Voilà ce parti qui était incapable de faire des propositions il y a un mois revient encore avec une déclaration vide de substance contester les propositions de répartitions du gouvernement. Une fois encore sans se donner la peine d’esquisser une proposition.

Moi je considère cela comme de la voyoucratie, un manque de considération à l’égard du gouvernement et des autres formations politiques qui ont travaillé au sein du Cadre Permanent de Concertation (CPC) pour arriver à faire des propositions de répartition des sièges.

 C’est facile quand on est loin du chaudron d’accuser les autres et d’aligner des termes juste pour faire croire à ses militants qu’on est dans l’opposition.

S’opposer ne veut pas dire accuser sans proposer d’alternative.

A ce jour quelle est la proposition concrète de l’ANC et de ses sbires de la diaspora en matière de découpage électorale ?

Aux yeux de l’opinion la vraie, celle qui réfléchit et non celle partisane de NOUS c’est NOUS cher à l’ANC, on voit bien que ces messieurs sont au bout du rouleau.

En jargon terre à terre, on dit qu’ils sont terminés, ils sont finis. Oui les mecs ont une fois montrer aux togolais que leur parti est un parti rempli de gueulards, des gens qui ont depuis leur existence considéré qu’être opposant, c’est rejeter tout ce que le gouvernement fait. Pour éviter de montrer leur insuffisance, ils refusent volontairement de faire des propositions.

Et c’est bien ce que l’ANC a fait il y a plus d’un mois devant le ministre lorsque l’occasion leur a été donné.

La seule idée dans leur petite tête surtout celle de Jean PIERRE FABRE c’est que LOME = TOGO.  De ce fait sur les 113 députés, il faut lui réserver 80 % des sièges.  Automatiquement, lui FABRE peut rêver d’avoir une majorité au parlement sans souffrir pour aller à la conquête de l’électoral de l’hinterland. Oui sans chercher à traverser la faille pour aller convaincre les togolais de seconde zone qu’il est une alternative crédible et sérieuses au parti au pouvoir.

Voilà comment réfléchissent les responsables de l’ANC ; à commencer par, Jean Pierre FABRE, lui  qui en 2015 s’était auto proclamer  vainqueur des élections présidentielles après les premiers résultats obtenus dans les bureaux de votes de LOME.  Pour lui les résultats de l’intérieur n’étaient plus nécessaires. Il avait ainsi décidé de mettre une croix sur le reste du Togo à partir de TSEVIE.

C’est avec cette même philosophie qu’il continue de réclamer un nouveau découpage électoral

 Un homme sérieux qui a à cœur de diriger ce pays ne réfléchirait pas de la sorte et n’agirait pas ainsi

Le TOGO est un territoire unique et quiconque aspire à le diriger devrait prendre en compte toutes les composantes sociales, ethniques, économiques, politiques…

Aucune œuvre humaine n’est parfaite.  L’ANC a demandé au Président de la République un nouveau découpage électoral. Ce qui a été fait. Le parti de Jean Pierre FABRE n’est pas toujours pas satisfait.  Mais le pays ne saurait reporter indéfiniment les élections. Le découpage électoral pourrait à nouveau être fait si des propositions objectives et arguments pertinents sont présentés.  EN attendant rendez-vous le 18 Avril pour choisir nos députés. A moins que l’on ne soit pas encore prêt à l’ANC et qu’on cherche des subterfuges pour obtenir encore un report des élections, le temps d’affûter ses armes.  Mais jusqu’à quand ?